Quelques chenilles, entre art du camouflage et tenues exubérantes …
On les imagine passives, on les découvre toujours en mouvement, furetant de partout, grignotant des bouts de feuilles avec voracité, et capables de jeter leur corps en avant dans le vide pour changer de branche avec une agilité saisissante.
Dès début mars, le rendez-vous est pris avec les chenilles de Mélitée, noires, qui envahissent certains coins de garrigue et s’éparpillent pour multiplier leur chance de survie. J’aime ce moment, que je savoure tel une promesse de rencontres futures avec les papillons.